Cannes. Son festival. La montée des marches. Parmi les films présentés cette année en compétition, voici en exclusivité la liste des nominés pour la palme d’or. Avec La fille inconnue, Juste la fin du monde, Mal de pierres et Loving, la quinzaine s’annonce éblouissante. Mais quel est le rapport avec les collectivités locales ? Chut… Lisez plutôt. Et puis d’abord, Cannes est une commune !
Mal de Pierres. L’histoire se déroule sur une étoile lointaine, appelée départementalia. Cette étoile, jadis, pouvait arroser toutes les communes avec des pierres appelées subventionna. Mais c’est bien connu, lorsque l’on voit la lumière de l’étoile, celle-ci a disparu depuis longtemps…
The Last Face. Un final éblouissant dans lequel des centaines de structures (des communautés de communes si vous mettez vos lunettes 3D) explosent littéralement en plein vol. A l’arrivée, leur nombre a été divisé par deux, grâce aux schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI).
American Honey. Une histoire curieuse. Songez plutôt. Il s’agit d’une horde de marchands qui cherche à pénétrer – gratuitement – le territoire de leurs voisins pour leur vendre leurs produits, sans réciprocité. Mais un océan les sépare…
La fille inconnue. Un scénario concocté par la direction générale des collectivités locales (DGCL). L’inconnue prend les traits de la (nouvelle) dotation globale de fonctionnement (DGF). Comment cette fille inconnue va-t-elle se faire connaître ? Et, surtout, accepter ?
Juste la fin du monde. Un casting établi par l’Association des maires de France (AMF). L’histoire se passe en 2117, dans un univers où les mairies ne peuvent plus fonctionner, à la suite de la baisse année après année des dotations.
Loving. Le film que l’on n’attendait pas. C’est l’histoire d’un monarque qui rêve, à un an des prochains états généraux, de venir annoncer des bonnes nouvelles (financières) à ses manants, après les avoir asséchés financièrement les années précédentes. Mais l’histoire se déroule à des années-lumière de notre galaxie.