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Saint-Pierre-et-Miquelon, le bicentenaire du rattachement

6 juillet 2016 | 0 commentaire

« Qui suis-je ? Je fête, en ce 5 juillet 1816, le bicentenaire de mon rattachement à la France. Mes paysages ont été célébrés par Chateaubriand dans les Mémoires d’outre-tombe. J’ai connu un rôle certain lors de la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis, dans les années 1920. » Il s’agit de Saint-Pierre et Miquelon. Composé de huit îles, l’archipel représente deux fois la surface de la ville de Paris. Il comprend deux communes pour 6000 habitants.

Arpents de neige. Jacques Cartier y débarque en 1536. Les premières habitations s’installent au début du XVIIème siècle. Puis les îles seront abandonnées lors de la ratification du traité d’Utrecht de 1713, qui octroie à la France un droit exclusif de pêche sur le littoral de l’île de terre-Neuve. Les îles de Saint-Pierre et de Miquelon seront ensuite récupérées officiellement par la France lors du traité de Paris de 1763, lors de la perte du Canada. Les britanniques les revendiquent et la France les perd sous la Révolution.

Collectivité d’outre-mer (COM). Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ancienne colonie devient territoire d’outre-mer (TOM) en 1946. Le 19 juillet 1976, le territoire évolue vers plus d’intégration à la République et devient un département d’outre-mer (DOM). Il  acquiert le statut de collectivité territoriale en 1985. La révision constitutionnelle de 2003 crée la catégorie générique des collectivités d’outre-mer (COM). Elle y englobe Saint-Pierre-et-Miquelon.

Pêche. Saint-Pierre-et-Miquelon représente un intérêt économique important en raison des droits de pêche attachés à la zone économique exclusive (ZEE) de 200 milles marins. L’interprétation divergente de la France et du Canada sur l’application de cette règle a donné lieu à un arbitrage international en 1992, qui définit précisément les droits des Canadiens et des Français.

 

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