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2018 dans le rétroviseur (1)

13 décembre 2018 | 0 commentaire

Comment rendre compte en quelques phrases d’une année dans les territoires, avec ses très riches heures ? En mettant en avant les événements qui ont, chaque mois, le plus marqué l’actualité. Aujourd’hui, le premier trimestre 2018, qui nous conduit de la route des chicanes à la marée qui était en noir, en passant par la rue de la bibliothèque. Enfilez votre gilet jaune…

Janvier. La route des chicanes. Le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes cristallise depuis de nombreuses années les oppositions, avec l’installation des « zadistes », néologisme des occupants de cette « zone à défendre ». Zoom avec danger (politique). Telle est la définition de la ZAD ces temps-ci. Cette absence de concorde va déboucher sur l’abandon du projet puis sur l’évacuation des points occupés, dont l’emblématique route des chicanes.

Février. Rue de la bibliothèque. A la bibliothèque des Mureaux, Erik Orsenna, de l’Académie française, remet au président de la République le rapport intitulé Voyage au pays des bibliothèques, lire aujourd’hui, lire demain. Faire appel à un Prix Goncourt et académicien pour réaliser un tour de France de la lecture publique suscite naturellement de l’intérêt. Le souci est, comme toujours, le devenir dudit rapport. L’objectif de cette mission était de préparer la mise en œuvre d’un engagement présidentiel « d’ouvrir mieux, et donc, plus, les bibliothèques », d’étendre leurs horaires en soirée et le week-end. Place à sa mise en œuvre désormais, avec l’aide… des collectivités locales, vous savez ces vulgaires cousins de province aux poches percées.

Mars. La marée était en noir. Il y a 40 ans, en mars 1978, alors que la France est en pleine campagne pour les élections législatives, un pétrolier, l’Amoco Cadiz, s’échoue au large des côtes bretonnes. A cette époque, le respect de l’environnement n’en est qu’à ses balbutiements. La catastrophe de l’Amoco Cadiz provoque une prise de conscience. Sur le terrain, l’action des élus locaux va être déterminante dans la reconnaissance de la responsabilité des géants du pétrole. Les maires du littoral vont, durant des années, endosser le costume de la lutte contre les majors du pétrole et les géants du barreau américain. La ténacité du maire de Ploudalmézeau lui aura permis de fédérer l’ensemble des acteurs de ce désastre écologique. Le durcissement des conditions de franchissement de la Manche par les navires marchands a ainsi été imposé par les autorités maritimes après la catastrophe.

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