Actualités

2020 dans les territoires (1)

11 décembre 2020 | 0 commentaire

Garder le sens de l’humour ! Des frémissements de la campagne municipale aux nouveaux textes en préparation. Une année dans les territoires, sur fond de confinement et de covid-19. Aujourd’hui, le premier trimestre 2020.

Janvier : le frisson des munis ci-pales. Un peu comme celles de l’hélicoptère Caïman des forces spéciales (FS), lesquelles risquent d’éparpiller façon puzzle certains crocodiles regroupés dans la même baignoire (électorale). Pour cela, direction Marseille, où l’université vient d’ouvrir un mastère spécialisé de compréhension du fonctionnement de la bouillabaisse des arrondissements regroupés en secteurs (mais non numérotés en continu) dont les mieux placés des 303 conseillers deviennent 101 conseillers municipaux sur le Vieux Port. Tout en sachant que la majorité en voix n’assure pas nécessairement la victoire sur la Canebière. Nul doute que la potion magique concoctée par Gaston Defferre en 1983 fonctionnera encore parfaitement cette année. D’ailleurs, à chaque scrutin municipal, les pronostics ont été déjoués dans la cité phocéenne.

Février : l’incroyable famille municipale. La blogosphère a été agitée par une vidéo montrant la présence dans la Ville lumière de l’une des cent personnes les plus importantes selon Time magazine : Kim Kardashian herself, transformée en manager de centre-ville, avec une plaque témoin apposée au KFC de Strasbourg Saint-Denis. Pas de bonne campagne municipale sans un intérêt appuyé montré à la culture. On laissera bien sûr au placard les querelles entre la culture patrimoniale et celle d’expression. Mais rien de tel que le mariage d’un people pour relancer la machine et montrer que « sa » ville est unique. On vous l’accorde toutefois : il est difficile de rivaliser avec Versailles où Kim Kardashian se maria… au château.

Mars : déjà les lauréats des prix 2020 ! Le confinement a du bon avec l’annonce, en même temps, des lauréats du prix Goncourt 2020 et de la palme d’Or du festival de Cannes 2020. Le prix Goncourt irait au journal de mon confinement. Un peu sur le modèle d’Henri Barbusse, on attend « le feu » (vert) des éditeurs pour la publication de cette expérience personnelle, vécue par 65 millions d’habitants en France. La trame du roman a de quoi faire frémir, nous emmenant dans la rédaction des menus et la baisse du stock de pâtes et de PQ. Quant à la Palme d’or à Cannes, elle irait au jour le plus long, dans une version totalement remasterisée. Le film retrace les événements du confinement, précédés des derniers préparatifs de la veille au soir, juste avant les élections.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.