Un abécédaire présidentiel dans les territoires – Partie 1/2
Les dévouements les plus généreux que « la République au village » suscite sont le plus souvent obscurs et silencieux, à l’image de ces élus – maires et conseillers municipaux – et des agents sans qui les élections ne pourraient se dérouler. En ces jours d’élections présidentielles, le « Millefeuille territorial » leur rend hommage, à travers ce court abécédaire.
A comme agents municipaux : ceux sans qui le scrutin ne serait pas prêt
B comme bureaux de vote : une mécanique bien huilée à travers le territoire pour un déroulement optimal du scrutin
C comme communes test : même à l’heure des réseaux et des comptes twitter, elles permettent une première vision des résultats
D comme dépouillement : un moment citoyen de partage démocratique, avant les résultats
E comme élections : rigoureusement contrôlées par l’Etat, elles ne peuvent se dérouler sans les maires… agents de l’Etat pour la circonstance
F comme financement : les élus oublient ce mot devenu tabou l’espace d’une journée
G comme Général Boulanger : il retarda l’élection au suffrage universel direct du Président, à une époque où la République peinait à se consolider
H comme hôtel de ville : point de départ des révolutions hier ; lieu de l’expression paisible de la démocratie aujourd’hui
I comme isoloir : une invention somme toute récente quand on songe aux élections du XIX° siècle où chaque électeur inscrivait son vote et apposait sa signature…
J comme joutes : celles de la campagne, où la question de la décentralisation s’est le plus souvent résumée à une mention superficielle des territoires et à la présence des services publics
K comme Krivine : il est bien révolu le temps où un candidat à la Présidentielle effectuait en même temps son service militaire et où son colonel lui signait ses autorisations d’absence
L comme Lamartine : le candidat malheureux à la présidentielle de 1848 était présenté dans les campagnes par les partisans du « neveu du grand empereur » comme une femme, « La Martine »