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C’est Meiji(que)

1 avril 2019 | 0 commentaire

Une nouvelle ère s’ouvre au Japon ! Un empereur, symbole de l’Etat et de l’unité du peuple. Euh, mais quel rapport avec les zélus ? Justement, à l’aide de quelques unes des ères qui ont marqué l’histoire du Japon, tâchons de pénétrer dans l’archipel nippon. Pour comprendre le système local en vigueur.


C’est meiji (que). Le système actuel d’administration locale au Japon s’inspire du système instauré par gouvernement au milieu de l’ère Meiji (1868-1912) dans le cadre de sa politique de modernisation du pays. Ce système d’administration ne garantissait, toutefois pas une grande autonomie aux collectivités locales. Il dotait le gouvernement de moyens de contrôles importants tels que la nomination des gouverneurs, aujourd’hui élus.

L’Edo (rado). L’autonomie des collectivités locales repose sur la Constitution du Japon. Promulguée en 1946, elle consacre un chapitre aux collectivités locales, en leur garantissant la base de l’autonomie et en reconnaissant leur système dans la Constitution. La loi sur l’autonomie locale dispose que les unités de base des collectivités locales sont les départements et les communes.
Le grand Show (a) ?  Le nombre de départements est resté inchangé à 47 depuis l’instauration du système moderne adopté au milieu de l’ère Meiji. En revanche, le nombre de communes diminue. En effet, il y a eu deux fusions marquantes depuis l’ère Meiji. Le nombre des communes est passé de 70 000 à 15 000 lors de la grande fusion de Meiji après la mise en place du système des communes. Il a été ensuite réduit de 10 000 environ à 3 300 lors de la grande fusion de Showa qui eut lieu dans les années de l’ère Showa (les années 1960) après la Seconde Guerre mondiale. Au cours de ces dernières années, la fusion des communes s’est opérée afin de faire des communes la base de la décentralisation, appelée « la grande fusion de l’ère Heisei ». Le nombre de communes, qui était de plus de 3000 en 1999, est passé à 1700 en 2012.
Dans le même temps, en Gaule, nous sommes passés de 38000 à 35000 communes. Comme dirait l’empereur, Napoléon bien sûr, la garde (communale) meurt mais ne se rend pas…

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