Décentralisation 2012 : soyons simples… et concrets-Proposition 2 : Pour l’usager,l’expérimentation dans les territoires
Le mythe du jardin à la française, organisé autour de territoires rationnels et immuables, a largement vécu. La différenciation est déjà désormais pleinement à l’œuvre dans les territoires. Dans ces conditions, arrêtons l’inflation législative, pour mieux utiliser les outils disponibles. Et ceux-ci sont extrêmement nombreux, au premier rang desquels l’expérimentation.
L’inspiration L’enjeu est de rendre plus concret ce que chacun paie et perçoit. Cette question de l’expérimentation touche concrètement le quarteron, plus particulièrement en sa qualité d’usager. C’est à ce prix que les finances pourront s’assainir dans le (relatif) consensus, mais à tout le moins avec pédagogie.
Pour passer à la phase concrète, considérons que le jardin « à la française » n’a plus lieu d’être, même s’il fonctionne encore comme le mythe fondateur de nos institutions républicaines. La démocratie locale en sortirait renforcée, grâce à la prise en compte de la volonté des habitants lors de référendums locaux.
L’idée De nombreux exemples témoignent de l’intérêt et de l’utilité à commencer par expérimenter avant de généraliser une mesure, comme dans les années 1980, avec l’ancêtre de ce qui devint le revenu minimum d’insertion.
Consacrée par la loi en 2003, l’expérimentation fait partie des moyens appropriés pour relancer la décentralisation.
La traduction Il s’agit de s’en inspirer pour confier aux collectivités un véritable pouvoir réglementaire. En reconnaissant un rôle de véritable laboratoire de la décentralisation, le regard porté aux territoires s’élargit, apportant ainsi une façon renouvelée de répondre aux enjeux de développement économique et social. Cette proposition appelle une remarque plus générale, à venir dans notre prochain billet.