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Il était une fois dans l’Ouest… territorial

6 juillet 2020 | 0 commentaire

De notre envoyé spécial, quelque part dans l’Ouest américain. Un premier bilan des municipales, à l’aide de quelques titres de films dont les musiques ont été composées par Ennio Morricone, et pour lui rendre hommage.

 

Le professionnel (de la politique). Belmondo au sommet de son art. Et, au passage, au secours et en critique des zélus. Bon d’accord, là il s’agit de complot au niveau international. Mais Bebel a donné son accord pour adapter le scénario dans les territoires : ça se passera en 2026. Six ans après une défaite cuisante (aux municipales), le battu veut revenir sur son territoire pour mener à bien la mission qui lui a été assignée. Laquelle ? « Gagner ». Quel qu’en soit le prix ? Bon, écoutez, si l’enquête préliminaire pour fraude ne menait à rien, il va falloir faire appel aux FS pour déloger les irréductibles qui n’ont pas (encore) vu que, en six ans, le monde va changer.

 

I comme Icare. Yves Montand dans un rôle phare. Non, non, on ne rejoue pas ici l’assassinat d’un président outre-Atlantique. Toutefois, on vous l’accorde, on n’en est pas très loin. En effet, dans une ville du Val-de-Marne de plus de 90000 habitants, le maire sortant et arrivé en tête de liste a été battu, pour l’élection au poste de maire, lors d’un vote à bulletins secrets, par un de ses colistiers. Le nom de cet édile ainsi battu ? On vous le donne en mille… Le même nom que celui du 35ème président des États-Unis décédé à Dallas (Texas) ! De là à nommer une commission d’enquête interne au parti des deux belligérants, il n’y aurait qu’un pas. On pourrait aussi envoyer quelques bulldozers…

 

Les huit salopards (titre censuré). C’est sans doute juste une illusion. Ou comme un remake de scènes vécues ici et là ces derniers jours. Ici, des réunions préalables et des alliances à géométrie variable. Ailleurs, des stratégies pour imaginer le coup d’après ; c’est-à-dire celui de l’élection du président de l’interco du coin. Et là, une séance interminable pour élire le maire de la deuxième ville de France qui, majoritaire de plus de 13000 voix, a peiné à être ceinte de l’écharpe. On vous rassure toutefois : en 1983, le maire sortant, qui tenait sa ville d’une main de fer, avait réussi à garder son fauteuil en étant minoritaire en voix. Devant qui ? Ben, le maire qui vient juste de laisser son fauteuil samedi dernier !

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