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JO d’hiver

13 février 2018 | 0 commentaire

Slalom géant pour le Grand Paris. Ski acrobatique pour la Corse. Biathlon pour les pactes financiers. Ces trois disciplines phare sont mises à l’honneur lors des Olympiades… d’hiver dans les territoires. Loin de la liesse de Grenoble (1968) et des infrastructures routières d’Albertville (1992), suivez-nous pour glaner quelques médailles.

Slalom géant pour le Grand Paris. Qui ne veut en finir avec le millefeuille institutionnel en région parisienne ? En effet, qui dit mieux avec la région, la métropole dite du Grand Paris (131 communes), les 13 établissements publics territoriaux (EPT), les 8 départements et les communes… II ne faudrait tout de même pas oublier qu’une communauté urbaine sévit aussi en Ile de France, hors de Paris. Cette dernière est sans ville-centre et noyée dans les boucles de la Seine. Moult communautés d’agglomération et quelques communautés de communes complètent le tableau. C’est tout ? Que nenni… Restent encore les « gros » syndicats traitant de l’électricité, des ordures ménagères, de l’assainissement. Sans oublier les transports, coupés entre le syndicat des transports d’Ile de France (STIF) et la société du Grand Paris (SGP). A quelques jours des annonces présidentielles, moult fois reportées, les linéaments des possibles ressemblent ainsi à un slalom géant.

Ski acrobatique pour la Corse. Le statut de la Corse est candidat aux prochaines épreuves des JO d’hiver de ski acrobatique. Bon, on résume : une région, c’est fait. A statut particulier ? C’est fait aussi. Deux départements ? Non, finalement, on les supprime mais on garde les compétences. Un pouvoir réglementaire autonome ? Mais ça va pas la tête ? On serait obligés, par extension, de confier à ces incapables – au sens juridique naturellement –  que sont les autres collectivités quelques arpents de neige juridique ! Bon, ben alors, il reste la Constitution. Comme en 2003, où l‘on y a fait figurer à grands cris le caractère « décentralisé » de la République. Pour quel résultat ? Libre à vous de le déterminer.

Biathlon pour les pactes Etat collectivités. Le principe est simple : aller vite, s’arrêter et tirer. Dans la cible si possible. C’est marrant car cela s’applique mutatis mutandis aux finances des collectivités. Comment cela ? L’Etat est pressé. Il a arrêté ses financements et il s’apprête à (sou)tirer. Quoi donc ? Des sous évidemment ! Et est-ce que ces pactes ont une valeur juridique ? Bon, écoutez, si vous le prenez sur ce ton-là, je vous envoie la Cour des comptes et ses petites sœurs qui ne rêvent que de mettre au pas ces vulgaires cousins de province aux poches percées. Déjà que le préfet est chargé de tenir le crayon…

 

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