L’Etat, Poulidor des vélos électriques…
VAE. Non, non, il ne s’agit pas de la validation des acquis par l’expérience (VAE) destinée à valider des acquis professionnels mais… des vélos à assistance électrique (VAE) qui reviennent sur le devant de la scène médiatique. En effet, après avoir accordé un super bonus pour les voitures propres en 2015, l’État vient de décider ces jours derniers de subventionner pendant un an l’achat des vélos électriques. Mais il arrive en deuxième, après certaines villes. Au risque dès lors d’apparaître comme le Poulidor de cette mesure…
La fée électricité. C’est propre, c’est bio, ça diminue les efforts physiques : c’est le vélo électrique. Dans le détail, cette nouvelle mesure de l’État, d’un montant de 200 €, est valable du 20 février 2017 au 31 janvier 2018. Elle est destinée à « l’acquisition ou la location de véhicules à moteur à deux ou trois roues et de quadricycles à moteur électrique d’une puissance maximale nette du moteur inférieure à 3 kW et n’utilisant pas de batterie au plomb » (ouf !)
Paris-Roubaix. De nombreuses villes subventionnent les vélos électriques depuis la fin des années 2000 : Aix-les-Bains depuis 2007, Blois, Arcachon, Bordeaux, Caen, Colmar, Toulouse, La Roche-sur-Yon, Rodez, Rouen, Sceaux. Et même Paris ! Rien que des villes étape du Tour de France d’ailleurs… Au total, une quarantaine de villes subventionne une partie de l’acquisition d’un tel vélo, avec ou sans condition de ressources.
Poulidor. Bon, cette aide n’est peut-être pas novatrice. Elle est exclusive de toute autre aide allouée par une collectivité publique ayant le même objet. Bon, même s’il arrive deuxième, l’Etat n’en oublie pas pour autant les principes des finances publiques… Enfin les siens en premier lieu. Sans oublier la ligne d’arrivée politique. A quelques semaines du franchissement du col de la présidentielle, un petit coup de pouce ne fait pas de mal.