Actualités

Sans temps de solitude

15 juillet 2020 | 0 commentaire

Aracataca (Colombie). De notre envoyé spécial. Considéré comme l’un des plus grands noms du réalisme magique, l’évocation de Gabriel Garcia Marquez ne sera pas de trop pour les (nouveaux) zélus alors que commencent les travaux pratiques du nouveau mandat dans les territoires. Et, adieu la solitude de l’exercice du pouvoir. Bonjour groupes de travail et autres séminaires. Allez, direction l’Amérique du sud, à l’aide de quelques-uns de ses titres, pour isoler les « focos » contestataires.

Chronique d’une mort annoncée. Laquelle ? Car il est vrai que ce titre de Garcia Marquez a été utilisé jusqu’à plus soif ces trente dernières années, et dans moult domaines. On serait tenté d’évoquer ici la taxe d’habitation (TH). Mais Caramba. Encore raté ! Pourquoi ? Elle devait pourtant disparaître définitivement en 2021. Vous n’avez qu’à (re)regarder l’intervention du président de la République et vous verrez qu’il n’est plus tout à fait sûr que la bonne vieille TH soit immolée devant le temple du soleil (fiscal).

Le labyrinthe du général. Ce titre pourrait faire écho à la métropole du Grand Paris (MGP). Retour à la fin années 1960. Ou comment, sur la région parisienne, traiter d’un coup d’un seul la question géographique, démographique, politique (la fameuse ceinture rouge) et institutionnelle ? Réponse : la grande et la petite couronne. Bon, il a fallu s’efforcer de retenir pour cela de nouveaux noms de départements. Et aujourd’hui ? La « métropole » redistribue 97% de son budget. Dit plus simplement, la métropole du Grand Paris dispose de moins de budget en propre que la plus petite des communautés d’agglomération de France (il n’y en a que 225).

L’automne du patriarche. On reste sur la métropole du Grand Paris pour évoquer un putsch (avorté). Ce dernier a toutefois permis au président sortant de la MGP, mis en minorité dans son propre groupe, de se faire réélire. Il faut dire que le cumul de ses années de mandats électoraux dépasse son âge, lequel est celui du numéro minéralogique de Paris. Tout s’explique.

Bon prince, on gardera pour un autre jour le récit d’un naufrage, cet autre titre de Gabriel Garcia Marquez…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.