Les territoires parlent aux territoires… Ici Londres…
Ici Londres… ici Londres… « Les zélus doivent avoir confiance ». Je répète : « Les zélus doivent avoir confiance ». Suivez-nous, en cette veille de l’anniversaire du Débarquement, sur les sables mouvants de ces relations, toujours complexes, entre l’Etat et les collectivités locales.
Le débarquement des espérances (budgétaires). Les pactes de modération ou de confiance sont censés faire faire des économies aux finances publiques. Au nombre théorique de 342, on ne sait plus très bien comptabiliser aujourd’hui le nombre de pactes qui sont effectivement signés, ceux qui vont l’être, ceux qui devraient l’être. Si tout était si clair et si avantageux pour les zélus, l’Etat s’empresserait de communiquer l’information recueillie par ses préfets, avec la « rapidité du fluide électrique » pour paraphraser Bonaparte (Lucien). Ah oui, c’est vrai, peut-être qu’il doit au préalable vérifier que le RGPD l’y autorise !
Les sanglots longs des violons (des réformes). Quand on écrira le bilan du quinquennat, on se remémorera certainement de ce mois de juillet 2017 où, en l’espace de 48 heures, les espoirs de la jeune conférence nationale des territoires (CNT pour les intimes) furent douchés par le gel et l’annulation de crédits destinés justement… à l’aménagement du territoire, essentiellement rural. Depuis lors, de sénatoriales décevantes en « séquences », les pouvoirs publics cherchent à faire comprendre aux territoires qu’on les zaime très fort. Sans leur donner de moyens, d’accord, mais en organisant le « jité » depuis les territoires. Traduction : depuis un lieu insensible à la 4G et d’où ont déserté depuis longtemps les opérateurs de la puissance publique.
Grand soir ou jour J (des territoires) ? Nécessaires mais condamnées à l’ambiguïté. Telle pourrait être finalement la devise des relations entre l’Etat et les collectivités locales. Quel serait alors le rapport entre la présence du président de la République aux obsèques du maire du Mans (72) et l’intervention du Premier ministre au « assises des petites villes de France » à Autun (71) ? Peut-être la volonté de reconquérir les territoires.
Ici Londres… ici Londres… « Les cousins de province ont les poches percées ». Je répète : « Les cousins de province ont les poches percées ». Bon, vous les signez ou pas ces contrats ? Sinon, « on » débarque avec l’artillerie lourde…